Les initiateurs du Rêve Eveillé

- En 1923, Robert DESOILLE, ingénieur de formation, pressent l’efficacité du cheminement imaginaire en tant que démarche en psychothérapie. Convaincu, à travers son expérimentation, des avantages d’une conduite directive (suggestion avant et pendant la séance), Robert Desoille choisit logiquement pour sa méthode la dénomination de Rêve Éveillé Dirigé.

- En 1982, Georges ROMEY publie aux Editions Robert Laffont dans « Rêver pour Renaître » le résultat de ses travaux. Prenant appui sur des recherches approfondies dont une base de données de plus de 600 symboles, analysés et validés statistiquement (sur 6000 séances), G.Romey montre que toute suggestion faite en début ou en cours de rêve, induit des parasites qui gênent ou faussent le cours naturel de la séance, au détriment de l’évolution de la cure.

La dynamique de l’imaginaire en œuvre dans une séance de rêve éveillé n’est opérante que lorsqu’elle achemine vers l’intégration des contenus de l’inconscient.  Par nature, ce cheminement est imprévisible, c’est la condition même de son efficacité.

Or, la rencontre avec l’imprévisible  ne saurait être programmée ni faire l’objet d’une conduite directive.

Cette constatation essentielle a conduit Georges Romey et les praticiens  qui ont adopté cette méthode à lui donner le nom de Rêve Éveillé Libre. La non-directive permet d’accélérer l’auto-guérison des maux inconscients du patient par son propre inconscient.

La non-directive concerne l’ensemble du rêve produit par le patient. Ceci n’exclut nullement le dialogue qui s’instaure ensuite entre ce dernier et le praticien lors de l’exploration analytique des matériaux symboliques fournis par le rêve.

Rêver, c’est l’acceptation sereine de notre imprévisible devenir
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Bénédicte Vincent

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